Ah ! La magie des longues sorties !
Avis aux amateurs de « nightlife », je ne parlerai pas ici de revenir à la maison après la fermeture des bars !
Donc, à ceux qui ont compris qu’il s’agissait d’une « chronique » de course, voici quelques lignes sur le surprenant effet que peut parfois engendrer une longue sortie, disons au-delà de 15 km.
Samedi, j’ai fait 16 km et j’avais eu l’impression qu’ils avaient été un peu difficiles, pas de grandes douleurs pendant, ni après, juste des jambes lourdes pendant. « Peut-être que je n’ai pas été assez consciencieux dans mon entraînement ces derniers temps » que je me suis dit. C’était à une cadence 5:23 du km en moyenne, de façon assez constante.
Puis vint la petite sortie de lundi soir, un petit 5 km. Ces derniers temps, j’essayais de ne pas me décourager en me disant « Hum, même si j’ai l’impression que je ne pourrai jamais tenir un objectif de 4:45/km en demi-marathon puisque j’en ai déjà pas mal avec une cadence de 5:15 sur 8 km, ne nous énervons pas: la course n’est pas aujourd’hui, suivons l’entraînement prévu, ne faisons pas d’effort extras ! ». Consciencieux le coureur (ou paresseux !) 🙂
On dirait que j’ai eu ma récompense lundi: tout était archi facile ! La Garmin m’indiquait constamment sous 5:00/km, sans effort, je devais constamment la surveiller et me ralentir. Comme si quelque chose avait débloqué dans mes jambes. Elles sont peut-être pleines de mitochondries, ces sympathiques petites usines énergétiques ! Elles ont un look bizarre, mais je les aime ! Bon, ce serait le temps d’aller voir ce que ça dit pour la sortie du mardi ! 5 km, me voici !
Pour des détails additionnels, assez techniques, placez votre curseur sur l’image de cette jolie mitochondrie.
Je ne connaisait pas « cette petite bête ».
Comme quoi le corps est bien plus complexe qui ne parait…
C’est peut etre pour ça qu’on a des jours « avec » et des jours « sans ».
Merci pour ce billet.